Plages
nocturnes livrées aux scélérats,
Exhalaisons
des noirceurs de nos vies.
Criques
limpides où s’enjouent dans les algues
Mille
témoins du paradis perdu.
Murs
hérissés de tessons coupe-joie,
Remparts
pour riche à l’abri du bonheur.
Vie
des couleurs au sortir de prison,
Paix
d’une route aux voitures amies.
Flaques
d’été à l’abord des rivières,
Miroirs
du ciel où nagent les oiseaux.
Remords
secrets des occasions perdues
De
dire je t’aime à ceux qui sont partis.
Sourires
aimants d’une mère attendrie
Par
l’abandon de son enfant blotti.
Vieillard
courbé trottinant dans la rue
Comme
un acteur qui le ferait exprès.
Loopings
radieux des anges dans les airs,
Slaloms
géants sur les pistes du ciel.
Errances
sèches en terres dépravées
Dans
les débris de bonheurs saccagés.
Joie
du départ sur la route enchantée
Qui
nous conduit aux vacances d’été.
Robots
géants dans des hangars déserts,
Ensevelis
sous la poussière du temps.
Voiles obscurs de nos premiers
mensonges
Sur
l’allégresse des innocentes joies.
Fugacité des ondes de
Lumière,
Cadeaux
surgis des profondeurs du ciel.
Vols
au ras de déserts sans espoir
En
quête aride de bonheurs disparus.
Femme vêtue de fleurs et d’oiseaux,
Hors
de portée des griffes du démon.
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