Zut alors, si le soleil quitte ces bords.
A.Rimbaud




Pour m'éviter d'écrire dans le désert laissez donc ici votre commentaire ...



dimanche 14 octobre 2012

Patchwork


Plages nocturnes livrées aux scélérats,
Exhalaisons des noirceurs de nos vies.

Criques limpides où s’enjouent dans les algues
Mille témoins du paradis perdu.

Murs hérissés de tessons coupe-joie,
Remparts pour riche à l’abri du bonheur.

Vie des couleurs au sortir de prison,
Paix d’une route aux voitures amies.

Flaques d’été à l’abord des rivières,
Miroirs du ciel où nagent les oiseaux.

Remords secrets des occasions perdues
De dire je t’aime à ceux qui sont partis.

Sourires aimants d’une mère attendrie
Par l’abandon de son enfant blotti.

Vieillard courbé trottinant dans la rue
Comme un acteur qui le ferait exprès.

Loopings radieux des anges dans les airs,
Slaloms géants sur les pistes du ciel.

Errances sèches en terres dépravées
Dans les débris de bonheurs saccagés.

Joie du départ sur la route enchantée
Qui nous conduit aux vacances d’été.

Robots géants dans des hangars déserts,
Ensevelis sous la poussière du temps.

                              Voiles obscurs de nos premiers mensonges
Sur l’allégresse des innocentes joies.

                               Fugacité des ondes de Lumière,
Cadeaux surgis des profondeurs du ciel.

Vols au ras de déserts sans espoir
En quête  aride  de bonheurs disparus.

                               Femme vêtue de fleurs et d’oiseaux,
Hors de portée des griffes du démon. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire