Zut alors, si le soleil quitte ces bords.
A.Rimbaud




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lundi 6 décembre 2010

L'affreux macho

(Chanson grossière)

Quand je vais dans la cuisine
Regarder faire la vaisselle,
J'aime à voir ma concubine,
En tablier de dentelle,
Récurer la poêle à frire
Et passer la serpillière.
Pour soigner ses mains câlines,
Je lui offre pour Noël
Un flacon de Palmolive
Et des torchons nid d'abeille.

Quand je l'amène au cinoche
Voir un comique troupier,
Au retour je lui reproche
De n'avoir pas rigolé.
D'une claque sur les fesses
J'essaie de la dérider.
Arrête de faire la tête,
Nom de nom restons français.

Le soir devant la télé,
A moi d'télécommander.
Elle voudrait voir Sissi
Mais j'aime // pas les chichis.
Au diable tous ces froufrous,
Regardons la Soupe aux Choux.
C'est une histoire où l'on pète
Pour plaire aux Extraterrestres.
C'est quand même plus rigolo
Que les films sentimentaux.

Quand au camping de la plage
Ca donne du transistor,
C'est nous les rois du tapage
Avec Nanar et Totor.
Prétextant une migraine,
Elle s'enfuit vers la mer
Mais vite je la ramène,
Allons ne fait pas la fière.
Ce Brassens que tu adores
Nous l'a chanté bien des fois
Tout pour les copains d'abord,
Ecrasez-vous les nanas.

Je vois bien qu'avec mes potes
Elle fait sa mijaurée.
Paraîtrait que la chochotte
N'aime pas le genre grossier !
Faudra bien qu'elle s'y fasse
Et quitte ses airs pincés
Car moi j'aime la belote
Et les histoires salées.

Comme dit le malabar
Qui programme nos loisirs :
Un cul est un cul Madame.
Après ça y a rien à dire.

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